Nouvelles importantes de la semaine
Températures
La première chose frappante cette semaine était la chaleur : les températures sont 3 degrés au-dessus des normales pour les 15 premiers jours d'octobre, nous avons effectivement perdu au moins 1.5 bcm de demande.
Cette chaleur a permis aux contrats d'énergie de baisser lundi matin.
Grèves en Australie
Les travailleurs offshore de Chevron souhaitent de nouveau faire la grève, car ils accusent leur employeur de ne pas tenir leur promesse de hausse de salaire.
Baisse des prix du pétrole
Alors que les prix se rapprochaient de 100 dollars par baril, les prix pétroliers se sont soudainement effondrés. Plusieurs raisons ont été évoquées.
-les Russes seraient sur le point de rouvrir certains exports de diesel qui avaient été réduits,
-les cracks d'essence (prix essence - prix brut) se sont effondrés (la demande d'essence baisse).
Néanmoins, le marché pétrolier reste en "backwardation" signe de tension sur le spot.
Cette baisse n'a pas du tout affecté les produits gaz et électricité ou CO2 en Europe.
Nouveau Commissaire à l'action climatique
Le nouveau Commissaire Wopke Hoekstra a été approuvé à l'issue d'une audition au parlement européen. Il était notamment question de la taille du cheptel bovin en Europe, car ce cheptel est considéré comme polluant...
Cette nomination pourrait marquer un point bas temporaire du marché du CO2 en attendant la prochaine COP28 qui se tiendra à Dubai... fin novembre.
Prix spot et forward de gaz
Beaucoup de profondeurs dans les prix vers 45 eur/MWh équivalent gaz. C'est à ces niveaux que toutes les courbes se croisent (coût de génération charbon, mazout en Asie, LNG).

Balances prévisionnelles de gaz
L'Ukraine n'importe plus de gaz depuis la Slovaquie cette semaine. En conséquence, les flux nets de gaz russe arrivant de l'Ukraine sont en hausse de 17 mcm/j.

Electricité
Les prix français sont résolument trop chers pour le reste de l'hiver étant donné la bonne disponibilité nucléaire attendue.

Perspectives
Malgré un effondrement très violent du pétrole, ni le gaz, ni le charbon, ni l'électricité, ni le CO2 n'ont fait face à d'aussi violentes baisses. C'est un signe d'équilibre offre/demande sur ces derniers produits.
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